"Être pauvre, c’est être obligé par l’aide de l’autre" Juin 2006. Villageois afghan. Entretien dans la vallée de Kolatan. Nouristan. Évaluation du programme NSP menée par Sébastien Lodeiro.

"Chaque homme est exilé" Décembre 2008. Mère de famille marocaine. Entretien à Angers. Elaboration d’un diagnostic partagé par Didier Favre.

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2 Messages de forum

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  "Renvoyez la balle"

  6 janvier 2009 11:33, par Sébastien Lodeiro

  Ce sentiment me semble être l’aveu d’impossibilités (perte de pouvoir) : s’inscrire dans un territoire, de pouvoir agir sur son lieu de vie, d’avoir une parole qui puisse porter collectivement à conséquence, une responsabilité dans ce que l’on vit, avoir pu faire des choix... Ces impossibilités expulsent l’individu de sa propre histoire, il se dépolitise, exilé du pouvoir, de sa propre parole, de sa propre vie. La modernité c’est nous sommes tous des palestiniens, des juifs polonais, des enfants d’immigrés !!! Faut-il comprendre qu’être moderne c’est être un exilé ? un va-nu-pieds, ne plus avoir de racines, de lieu d’où la parole est possible, de pays ? pour être un individu international libre et égal en droit, une abstraction pauvre et douteuse ?
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  "Renvoyez la balle"

  6 janvier 2009 14:17, par Xavier Cleray

  Chaque homme est exilé du pays d’avant la vie, de ce temps et ce lieu du non-être dont nous ignorons tout ; l’exil se pare de mille rencontres où la solitude s’allège.